Pas forcément simple de soutenir un enfant dans son développement et dans sa rencontre avec les aspects plaisants et déplaisants de l'existence. D’autant plus que les parents sont aussi convoqués à assumer des places déplaisantes pour le bon developpement de leurs enfants : « non tu ne peux pas avoir ou faire cela », « oui, tu dois grandir et apprendre à faire seul »…
Si un enfant arrive au monde avec son propre patrimoine génétique, avec ses propres possibilités/impossibilités, capacités/incapacités, l’environnement familial va étayer son devenir en même temps que ce dernier va être impacté par les comportements de l’enfant lui même. La parentalité renvoie donc à un « bâtir ensemble ». Une famille peut se penser en termes de dynamique plutôt qu’en termes d’éléments isolés. Pourtant, dans cette dynamique familiale, tout le monde n’est pas à la même place. On pourrait comparer une famille à un sac de billes. Si l'on fait bouger les billes parentales qui se trouvent au fond du sac, toutes les autres billes bougeront. Leur poids reposant sur les premières.
Soutien à la parentalité, c'est-à-dire ?
S’il peut donc s'agir d’accompagner les enfants, il s’agit aussi, et peut être surtout, de soutenir les parents dans leur capacité à aborder les enjeux de la dynamique familiale. Il s’agit de les accompagner à la penser, à engager de nouvelles propositions que les enfants ne peuvent pas. Soutenir cette fonction parentale, c'est accompagner à agir sur le méli-melo familial. C'est aider les adultes à repérer les points importants vis à vis desquels être attentif dans le développement de leur(s) enfant(s). C'est soutenir les compétences parentales pour accompagner les enfants vers un mieux-être et, par là, retrouver une meilleure harmonie familiale.